A propos de nous

Une jeune équipe au service des aînés.

L'histoire d'Alterum commence fin 2017. Julien Baertschi, trentenaire parle d'une idée qui lui trotte depuis quelques jours dans la tête à deux de ses amis. Très rapidement ils vont le rejoindre et l'aider à créer cette entreprise sociale. 

L'idée: engager uniquement les +50 ans et les retraités pour aider les personnes âgées en difficulté chez elles.

Notre philosophie

La première question que l'on nous pose lorsque l'on parle d'Alterum à quelqu'un est: 

Pourquoi vous les jeunes, vous vous engagez pour vos aînés ? "

Selon nous, la vraie question à se poser serait plutôt: 

" Pourquoi faut-il absolument s'impliquer dans une problématique qui nous touche personnellement ? "

Notre société en est arrivé à un niveau d’égoïsme qui nous pousse à nous étonner que quelqu'un nous vienne en aide alors qu'il n'a pas les mêmes problèmes que nous. 

Avons-nous oublié ce que le mot solidarité veut réellement dire ? 

Bien évidement, l'initiative Alterum ne pourra pas résoudre à elle toute seule les différents problèmes liés au vieillissement de la population mais ce qui est important pour nous, c'est d'amener notre aide, de faire notre part. 

Ci-dessous, une histoire qui nous a inspiré lors de la création d'Alterum. 
La légende du colibri racontée par Pierre Rabhi.

Une économie solidaire

Le vieillissement de la population est un fait et il faudra savoir en tirer parti ces prochaines années.
Nous aurons besoin de tout le monde pour nous occuper de nos personnes âgées. 9 personnes âgées sur 10 souhaitent rester à la maison et tout faire pour éviter les institutions. 

Du côté des actifs, chaque année le nombre de +50 ans au chômage et à l'aide sociale augmente en Suisse.
Il faut donc leur donner la chance de pouvoir remettre un pied dans le monde du travail. 

C'est là que notre économie solidaire entre en jeu. 
Les personnes âgées demandent des services à l'un de nos +50 ans qui habite dans la même région ce qui permet à ce dernier de travailler à nouveau. 

Ainsi chacun y trouve son compte dans une ambiance de travail comparable à celle de voisins qui s'entraident. 

L'humain avant la rentabilité

Des observateurs externes nous posent parfois la question: 

" Etes-vous réellement intéressés par le domaine de la vieillesse ou avez-vous repéré un marché intéressant pour vos portes-monnaie ? "

Il faut s'intéresser à notre mode de fonctionnement pour pouvoir répondre à cette question.

Chaque Alterumien (aidant de +50 ans) ne peut travailler qu'à un taux maximum de 40% soit 16 heures par semaine. Ainsi il a un nombre limité de personnes âgées à sa charge et il peut donc les connaître correctement. 

Chaque visite est espacée d'au minimum 30 minutes pour terminer une tâche qui aurait pris davantage de temps ou pour s'asseoir un moment et discuter devant un café. L'Altérumien habite à maximum 15 kilomètres des personnes âgées qu'il prend en charge. 

Cette méthode de fonctionnement orienté vers l'humain implique une rentabilité moindre puisque les Alterumiens ne peuvent pas travailler à 100% et aider davantage de monde (qu'ils ne connaîtront que de nom) et qu'ils n'auront pas à faire des visites "industrielles" qui ne leur laisse pas le temps d'échanger avec les personnes âgées. 

A cela on rajoutera notre envie de créer une fondation qui redistribuera une partie de nos bénéfices à des personnes âgées en difficultés financières. 

Pour résumer cette réponse: Proposer des services humains coûte cher à une entreprise. Dès lors, il en va de soi que cela apporte des bénéfices moindre. 

Alors non, nous ne sommes pas motivés par l'argent.

Notre motivation

Si la motivation ne vient pas de l'argent alors d'où vient-elle ? 

Ces dernières années, le monde du travail a changé.
Il fut un temps où une entreprise engageait un ouvrier pour qu'il crée de la valeur. Tant que l'entreprise se portait bien et que les clients étaient satisfaits, les employés n'avaient rien à craindre. 
 
Aujourd'hui, les ouvriers travaillent pour faire gagner un maximum d'argent aux actionnaires. Si ces derniers ne sont pas satisfaits des bénéfices alors ils mettront la pression sur la direction qui lancera une série de licenciements pour augmenter les recettes. On vire des salariés même lorsque l'entreprise fait des bénéfices sans se soucier des répercussions humaines. 

Le monde du travail n'a plus de sens. 

Il était donc essentiel pour nous de créer une société qui remet l'église au milieu du village. 
Dans notre fonctionnement, chaque Alterumien est unique. Nous souhaitons qu'il travaille dans un environnement qui lui plaît chez des personnes âgées avec qui il s'entend bien. 

Les Alterumiens ont le droit de parler sans représailles, peuvent poser des questions sur les choix pris par la direction et ont tout à fait le droit de donner leur avis sans peur de sanctions. 

Notre motivation est donc de créer un lieu de travail reposant sur des valeurs de respect et d'écoute de chacun dans lequel nous nous épanouissons. 

Notre fondateur

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Julien Baertschi

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